1 - 8/8/94 GROIX
Grande fête chez Ti Beudeff avec les Djiboudjep ! Temps gris et bouché pour le grand départ. À bord, David et Clément nous accompagnaient pendant leurs vacances d'été.
2 - 17-25/8/94 PORTO
À quai en plein centre-ville. Escale familiale et chaleureuse, mais aussi laborieuse. Bruno était parti de France avec un contrat informatique à réaliser sur place. Bricolage et stock de Porto à constituer. Rencontre de copains, mais surtout longue quête laborieuse d'un filtre à gazole dans tous les petits magasins de la ville.
3 - 27/8-5/9/94 LISBONNE
Dans le port de plaisance Portovela, chaleur torride et soleil de plomb. Traversée du Tage et carénage sur le bout du slip d'un chantier naval. Le 5 septembre, un taxi fou conduit nos équipiers vers l'avion qui les ramène sur les bancs de l'école.
4 - 8-16/9/94 PORTO SANTO - MADÈRE
Notre longue flânerie dans les îles a commencé par la réalisation d'un chef-d'œuvre, immortalisant notre passage, peint sur le mur de la jetée de Porto Santo. Madère, île jardin au charme envoûtant, nous a tout de même laissé le souvenir d'un roulis infernal sur le mouillage de l'avant-port de Funchal.
5 - 18/9-23/10/94 CANARIES
Sur le "ponton village" de Naos, nous avons fait la fête, bricolé, joué de la musique avec nos amis navigateurs. Des îles de l'archipel, il nous reste les paysages lunaires de Ténérife, les amis pêcheurs de la Darsesena Pesquera, Goméra l'île aux fleurs, les eaux claires des mouillages ventés, l'initiation à la plongée avec bouteille...
6 - 31/10-8/11/94 CAP VERT
Malgré le paysage très minéral de sable et de roches volcaniques, la poussière jaunâtre qui s'infiltre partout, les rafales de l'alizé qui secouent au mouillage, la pauvreté évidente, la prévenance insistante des habitants, nous nous sommes laissés enchanter par le charme de ces petits bouts de terre africaines à la population si gentille et si fière de sa fraîche indépendance.
7 - 24/11/4-1/3/95 GUADELOUPE, MARTINIQUE, DOMINIQUE
3 mois de charter famille et copains. Noël antillais mémorable, pélicans sur la mangrove de la rivière salée, calme et baignades sous le vent des îles, près serré et clapot au vent. À la Dominique, nous avons vu les derniers Caraïbes et goûté aux cascades d'eau chaude. Martinique des ti-punchs et des découvertes sous-marines, nous avons ri et admiré les régates des yoles sur toile.
8 - 9-22/3/95 PANAMA
11 jours d'attente d'autorisation de passage du canal, bloqués à Colon, une des villes les plus dangereuses du monde, bondée, sale et sordide. Au yacht-club marina, petit havre accueillant, point de rencontre obligé des navigateurs de tous horizons, nous avons embarqué Ludovic, bateau-stoppeur, qui nous accompagnera jusqu'aux Marquises. Livrés aux mains d'un pilote efficace, ballottés dans les immenses écluses, Ilboued passa impeccablement d'un océan à l'autre, le Pacifique lui tendait les bras.
9 - 29/3-2/4/95 GALAPAGOS
Juchés sur des barques de pêche, les phoques se faisaient des câlins en aboyant. Les eaux fraîches de l'archipel, refroidies par le courant d'Humboldt, convenaient bien à cette faune de mer polaire. Les 3 courtes journées, perdues pour la plupart dans des négociations avec les autorités tatillonnes, furent éclairées par le sourire des enfants et la contemplation des pélicans plongeurs.
10 - 26/4-20/5/95 MARQUISES
Nous y avons découvert la gentillesse de ses habitants, fleur à l'oreille, bonjour et sourire aux lèvres, des paysages grandioses, une végétation luxuriante et la simplicité d'une vie naturelle. Une goélette a emmené Ludovic tandis que nous sommes restés flâner d'île en île.
11 - 24/5-6/6/95 ATOLL DE RANGIROA
Le plus grand des Tuamotus, couronne de cocotiers posée sur une étincelante plage de corail blanc pulvérisé. Requins de toutes espèces dans une eau cristalline. Découvertes de motus isolés, pêche de langouste au clair de lune, collecte de coquillages, dans cette vie de Robinson, Bruno a tout de même réussi à faire de l'informatique pour le grand hôtel du lagon.
12 - 8-19/6/95 TAHITI - MOOREA
Papeete, retour en douceur à la civilisation. Accueil efficace et chaleureux d'amis bretons détachés sur place. Dominique, couronnes de fleurs autour du cou, s'est embarqué avec nous à la découverte des îles sous le vent. Tahiti, en altitude, c'est un peu la Normandie. À travers les récits de Cook, Bougainville, Bligh, ... nous avons cheminé de Marés (lieu de culte) en lagon, émerveillés par ces îles encore si préservées.
13 - 20/6-13/7/95 ÎLES SOUS LE VENT
Malgré l'inquiétude et les protestations locales liées à la reprise des essais nucléaires, les fêtes de Tiurai (juillet) battaient leur plein. Concours de chants, de danses, courses de pirogues, les festivités étaient quotidiennes et les touristes rares. Lorsque nous voulions un peu de calme, nous allions mouiller pour quelques jours au fond du lagon de Bora, plage, ciel et mer pour nous seuls. Dominique, collier de coquillages autour du cou, est rentré en métropole. Christine, la sœur de Brigitte, a mis son sac à bord pour nous accompagner jusqu'à Nouméa.
14 - 28/7-5/8/95 FIDJI
Atterrissage dans la boucaille mais place de choix au Royal Suva Yacht Club. Bruno se délectait des bonnes bières du bar très "british" au bout du ponton tandis que les filles papotaient dans la langue de Shakespeare avec leurs copines navigatrices à la laverie. Suva, ville grouillante à la population souriante et aux hommes en kilt, a un marché superbe et coloré. Après la cherté de la Polynésie, comme il était bon de dépenser moins pour beaucoup plus.
15 - 10/8-19/9/95 NOUVELLE-CALÉDONIE
Les conditions d'approche du grand lagon de Nouméa ne furent pas idéales, alizés vigoureux et grains fréquents. Mais les nombreux amis venus nous accueillir au ponton de Port Moselle et qui nous trouvèrent trempés de la tête aux pieds nous réconcilièrent vite avec la Grande Terre. La dernière escale de Brigitte et Christine fut un peu mélancolique. Pris totalement en charge, nous profitâmes pleinement de ces deux dernières semaines : plongée, découverte de la forêt endémique, pêche sur les lacs, soirées de fête, voile sur le lagon...
16 - 21/11/1995 PHUKET, THAÏLANDE
Tout au bout de la longue route solitaire, arrivée très désirée au pays du sourire.