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Mais où serions nous sans vous ?AA

posté les 19/03/1995 par Bruno vue(s)329

La pêche au Pétrel (par accident)

La pêche au Pétrel (par accident)

Mais où serions nous sans vous ?

TOUR DU MONDE

posté le 19/03/1995 par Bruno vue(s)329

Voilà, je me suis servi un grand verre d'EAU, j'y ai mis quelques cubes d'EAU glacée et je me suis installé devant le petit écran de mon ordinateur. J'ai fait à ma droite, à côté de la souris, une pile avec les très nombreuses lettres reçues de nos fidèles lecteurs. C'est fou ce qu'il fait chaud ici, je me déshydrate très vite et il faut sans cesse réingurgiter un peu d'EAU pour compenser la sudation. J'ai lu et relu le paquet de missives et je dois dire que je n'ai pas tout compris. Dans les deux précédentes publications de l'IaV il y avait plusieurs milliers de mots, et pourtant une maman excédée et sans doute un peu polarisée n'y a relevé que les termes désignant des liquides alcoolisés. J'en ai parlé à la rédactrice, elle a semblé étonnée et s'est justifiée en arguant que par honnêteté journalistique elle se devait de ne rien omettre. Oui madame ce journal n'est pas censuré et c'est notre fierté. Toutefois, afin de respecter une certaine déontologie et continuer à être lu par les enfants, nous insisterons dans nos prochains articles sur les moments forts où nous noyons nos sachets de thé dans l'EAU versée de la bouilloire sifflante. Nos lecteurs s'interrogent : Qui parle par la bouche de l'invitation. L'IaV est une Hydre à deux têtes, c'est une oeuvre collective, mais je mettrais un peu d'EAU dans mon vin, il est vrai que la partie rédactionnelle est plutôt réalisée par Brigitte, bien que je relise ses articles et lui suggère quelques modifications, moi-même je me charge plutôt de la mise en page, des titres et de l'article de la une. Mais pour ce numéro 3, un peu agacé par l'écriture fleuve de ma coéquipière, je me suis mis au travail. La question des Pétrels: C'est un peu lancinant cette façon de nous agresser sur le traitement que nous aurions infligé à ces oiseaux marins. Mangeurs de poulet que vous êtes, combien de fois faudra-t'il vous dire que nous ne sommes pas responsables de la mauvaise vue de ces volatiles emplumés. S'ils sont morts noyés c'est la juste application de la sélection naturelle. Enfin quoi, confondre un morceau de plastique fluo en forme de pieuvre avec un véritable céphalopode visqueux c'est bien une preuve de dégénérescence. Non, malgré nos pauvres convictions religieuses et notre appétit vorace nous ne les avons pas mangé, ni Brigitte ni moi, trop patinés citadins, ne savions comment nous y prendre pour apprêter l'animal. Nous les avons donc, et sans cérémonie, immergé (dans l'EAU). Elle n'est citée qu'une seule fois mais mérite une réponse : Que boit-on le jour du beaujolais nouveau ? (C'est fou ce qu'il fait chaud ici, et mes cubes d'EAU glacée sont déjà fondus). J'ai consulté le journal de Brigitte, parce que mes souvenirs sont un peu flous sur cette période, elle n'y a rien noté de bien particulier à ce sujet sauf la mention: "aujourd'hui, jour du beaujolais nouveau, nous l'avons arrEAUsé". Certains lecteurs de "l'interview de la Tripulante" dans le dernier numéro de l'IaV ont regretté que je ne sois pas aussi interrogé. A cela je répondrais qu'avec un peu de patience leurs voeux pourront être exhaussés lors d'une prochaine publication. Toutefois et jusqu'à preuve du contraire nous sommes deux individus bien distincts avec chacun notre propre sensibilité. Il est certain qu 'avec les mêmes questions, mes réponses auraient été singulièrement différentes et parfois contradictoires. L'objet de l'interview était de faire parler la Tripulante alors acceptez ses réponses et imaginez les miennes. Les petites questions: La casquette de Youn. Cette petite casquette noire m'a été confiée par mon neveu Youn. Faute de pouvoir accomplir le tour du monde lui même, il souhaitait qu'une petite partie de lui même soit présente à bord de l'Ilboued. Alors Youn, rassure toi, ta casquette se porte bien et n'est pas encore tombée à l'EAU. La topette d'EAU de vie de canne à sucre dans le bidon de survie. Et bien, chère lectrice vigilante, figure toi que nous l'avions oubliée. Dès réception de ta lettre nous avons doté notre bidon de cet élément vital de sécurité. Et pour finir, extirpés des miasmes vindicatifs de vos missives, quelques extraits encourageants: Gislaine: L'IaV c'est mon soleil. C'est métal à donf, ça m'éclate Monique: J'aime beaucoup lire l'IaV et je pense, et je dis à mon mari que vous avez beaucoup de chance. En espérant poursuivre cette chronique avec toujours plus de matière, je vous dis, continuez, on vous aime bien.